La BCE n’arrive pas franchement à faire « monter » le taux d’inflation tant les facteurs déflationnistes sont importants et malgré des injections de liquidités sans précédent dans l’économie.

D’ailleurs, l’inflation actuelle est essentiellement liée aux prix du pétrole et de l’énergie.

En clair, encore une fois, il y a assez peu de dynamique économique autonome.

Charles SANNAT

BRUXELLES, 19 avril (Xinhua) — Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,5 % en mars 2017, contre 2,0 % en février et 0,0 % il y a un an, selon des chiffres publiés mercredi par Eurostat, office statistique de l’Union européenne (UE).

En mars 2017, les taux annuels les plus faibles ont été observés en Roumanie (0,4 %) ainsi qu’en Irlande et aux Pays-Bas (0,6 % chacun), alors que les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés en Lettonie (3,3 %), en Lituanie (3,2 %) et en Estonie (3,0 %).

Par rapport à février 2017, l’inflation annuelle a baissé dans 17 États membres, est restée stable dans six et a augmenté dans cinq autres.

Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent des carburants pour le transport (+0,48 point de pourcentage), des combustibles liquides (+0,11 pp) ainsi que des légumes (+0,08 pp), tandis que les télécommunications et les voyages à forfait (-0,09 pp chacun) ainsi que les vêtements (-0,05 pp) ont eu les plus forts impacts à la baisse.

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