Alors que l’administration Trump vient de connaître la démission de son conseiller à la sécurité nationale, c’est une nouvelle sur un autre front, économique celui-là, avec les mises en garde de Janet Yellen, la « gouverneuse » de la FED, la Banque centrale américaine.
« La présidente de la Réserve fédérale américaine (FED) Janet Yellen a invité à la prudence sur les éventuelles mesures de relance budgétaire que pourrait prendre l’administration Trump, en s’adressant mardi au Congrès.
« J’espère que les changements de politique budgétaire seront compatibles avec l’objectif de maintenir le budget des États-Unis sur une trajectoire viable », a affirmé Mme Yellen devant une Commission du Sénat.
Dans un discours inhabituellement succin qu’elle devait prononcer pour son témoignage biannuel au Congrès sur l’état de l’économie, la patronne de la FED a fait plusieurs fois référence à « l’incertitude » et à « l’impact potentiel » des possibles mesures budgétaires.
Elle veut monter les taux pour savonner la planche de Trump…
« Attendre trop longtemps avant de restreindre la politique monétaire accommodante serait imprudent », a-t-elle signalé, avertissant que la banque centrale serait alors conduite à relever le coût du crédit plus brusquement au risque « de perturber les marchés financiers et de provoquer une récession ».
Il faut dire qu’entre Janet Yellen et Trump, cela n’a jamais été le grand amour puisque le nouveau président américain a clairement annoncé qu’il ne renouvellerait pas le mandat de Janet Yellen qui expire en 2018.
Mais 2018 c’est loin, et de l’amour à la haine il n’y a qu’un pas qui sera rapidement franchi.
Je vous l’ai dit et répété : c’est un combat à mort qui se joue aux États-Unis entre deux factions que sont les mondialistes d’un côté et les souverainistes de l’autre.
Charles SANNAT
