Cela peut sembler symbolique mais c’est en réalité une « nostalgie » inquiétante et qui en dit long sur le rejet de plus en plus massif d’une Europe qui ne fonctionne plus et qui est incapable d’apporter des réponses concrètes aux problèmes des gens.

C’est aussi une façon « légale » de recycler le cash et donc l’argent dit plus ou moins sale… Les Allemands sont sur ce sujet beaucoup plus pragmatiques que nous.

Alors qu’en France on fait la chasse aux espèces, en Allemagne on tolère un peu d’huile dans les rouages et c’est une bonne chose !! Ne croyez pas que je cautionne ceux qui ne paient pas leurs impôts, ce n’est pas le débat. Le cash représente moins de 2 % de la masse monétaire, il n’est donc pas un problème macro-économique. Et cela permet aux plus petits de se débrouiller… C’est essentiel à une économie saine paradoxalement.

Charles SANNAT

« Le magasin en ligne Hertie.de accepte de nouveau les paiements en marks allemands. Dans une interview accordée à Sputnik, le directeur marketing Klaus-Martin Meyer affirme que cette idée sera bientôt reprise par d’autres entreprises du pays.

D’après la Banque fédérale allemande, au moins 12,76 milliards de marks allemands sont toujours en circulation dans le pays. Cependant, cette masse spectaculaire de billets de banques pourraient se réduire comme peau de chagrin dans les années à venir.

En cause : les entreprises, comme Hertie.de, qui acceptent les paiements en devise traditionnelle. « Nous changeons l’argent ainsi obtenu à la Banque centrale, qui le supprime par la suite de la circulation », explique M. Meyer. Cette idée a en fait été inspirée à l’entreprise HDK AG, basée à Osnabrück (Basse-Saxe), connue depuis 2012 sous le nom de Hertie, par son équipe de stagiaires, qui ne manque pas de créativité.

En Allemagne, le mark fait son grand retour dans le commerce en ligne : « La maison de commerce C&A accepte déjà les paiements en marks allemands. Ainsi, pourquoi les boutiques hors ligne devraient-elles toujours s’inspirer des magasins en ligne ? Et si nous inversions les rôles ? Il ne nous reste qu’à adapter cette forme de paiements aux besoins du commerce en ligne. (…) Après avoir préalablement reçu des billets de banque périmés de la part de nos clients, nous leur envoyons en retour des coupons pour qu’ils puissent faire des achats dans notre magasin en ligne. »

Des députés allemands achètent des stylos pour 70 000 euros, les médias enragent. Toujours est-il que cette forme de paiement, tempèrent certains médias allemands, pourrait être considérée seulement comme une décision à court terme, avant que la devise virtuelle Bitcoin n’entre définitivement en circulation. M. Meyer, de son côté, ne partage pas cette opinion : « Nous le considérons à l’heure actuelle comme une option supplémentaire. Il n’y a pas de « soit-soit ». » Selon lui, l’idée d’accepter les paiements en marks, au moins en ligne, pourrait sans doute être reprise à l’avenir par d’autres entreprises allemandes : « Ce serait un avantage supplémentaire. Si c’était le cas, l’adage « la concurrence stimule les affaires » prouverait une fois de plus sa véracité », conclut-il.

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