Cet article, qui décrit un rapport de l’ONU sur le stress supplémentaire induit par le télétravail, est très intéressant mais à mon avis, le rapport est tombé à côté.

Je n’ai pas de preuve néanmoins j’analyse les choses de la façon suivante.

En réalité, notre management, les méthodes, les manières de faire sont restées profondément ancrées dans le siècle dernier.

Un manager, un chef, pour se sentir chef, doit pouvoir « fouetter », comprenez par-là exercer son autorité. Comment affirmer une autorité par mail ? Comment sécuriser un collaborateur concernant sa capacité à fournir le travail attendu quand il y a des échanges « virtuels » ?

Bref, ce que ne prend pas en compte cette étude de l’ONU, ce sont les disparités entre les télétravailleurs en fonction des secteurs ou des tâches confiées. Si les tâches sont facilement quantifiables ou mesurables, cela posera peu de problèmes d’angoisse.

En réalité, le télétravail n’est pas franchement adapté au statut… de salarié !

Ce que ne dit pas non plus ce rapport, et il y a une immense hypocrisie autour de tout ça, c’est que beaucoup de gens… n’en foutent pas une quand ils sont chez eux. Quand on n’a pas travaillé comme il faut, on se sent rarement bien, et rarement rassuré !!

Bref, pour réussir le télétravail, il vaut mieux en réalité être « indépendant », suffisamment mature et hyper-rigoureux. Il faut aussi être passionné par ce que l’on fait, car sans passion point de rigueur, d’où la nécessité d’un contremaître pour fouetter les troupes !

C’est donc en réalité très compliqué. Et ce n’est pas un hasard si le télétravail concerne quelques professions.

Charles SANNAT

Un rapport de l’ONU souligne le stress supplémentaire et les insomnies provoqués par le télétravail, relaye nos confrères de L’Écho.

En effet, si le télétravail offre un meilleur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, des inconvénients existent. Selon l’ONU, le télétravail effectué à forte dose peut nuire à la santé. Un document rédigé conjointement par l’OIT (Organisation internationale du travail) et Eurofound, une agence de l’Union européenne, s’appuie sur des recherches menées dans 15 pays et fait la distinction entre :

– les télétravailleurs à domicile qui semblent jouir d’un meilleur équilibre travail/famille ;

– les travailleurs “très mobiles” qui utilisent les nouveaux moyens de communication. Ceux-ci sont davantage exposés à des répercussions négatives sur leur santé et leur bien-être.

Les avantages du télétravail sont déjà bien connus : une réduction du temps de déplacement, une plus grande autonomie, un meilleur équilibre entre vie privée et travail, une croissance de la productivité et une réduction de l’espace de bureaux nécessaire.

Malgré ce beau tableau, des inconvénients existent. Le rapport souligne “la tendance à induire un allongement de la durée du travail, à créer un chevauchement entre le travail salarié et la vie privée, et à entraîner une intensification du travail”.

Par conséquent, l’étude dénonce une augmentation du stress et des insomnies chez les télétravailleurs très mobiles.

L’idéal ? L’équilibre parfait serait de 2 à 3 jours de travail à domicile par semaine. De plus, le rapport préconise un “droit à la déconnexion” : certaines entreprises imposent déjà l’extinction des serveurs informatiques en dehors des heures de travail afin d’empêcher l’envoi de courriels pendant les temps de repos et les vacances.

Source Le Soir ici

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