C’est un article de La Tribune, qui revient sur une estimation, non définitive, publiée par la Cour des comptes espagnole.

« Le sauvetage des banques espagnoles, laminées par l’explosion d’une bulle immobilière à la fin des années 2000, a coûté une fortune au contribuable espagnol. « Le coût accumulé des fonds publics employés dans le processus de restructuration bancaire atteignait, fin 2015, 60,718 milliards d’euros », détaille une estimation provisoire de la Cour des comptes, mardi. »

On apprend aussi que :

« La Cour des comptes souligne toutefois que l’estimation du coût total du sauvetage « ne peut être considérée comme définitive, tant que tous les processus de restructuration ne sont pas finalisés ». L’État espagnol n’a pour l’instant récupéré auprès des banques que 3 à 5 milliards, selon les estimations du Fonds de restructuration bancaire (FROB) et de la Banque d’Espagne. Et Madrid a remboursé à l’Union européenne 6,6 milliards d’euros. »

Je me souviens de l’époque pas si lointaine où on m’expliquait sur les plateaux que tout allait très bien en Espagne, que tout allait très bien pour les banques, et que… les banques remboursaient même l’argent que les États avaient prêté… Vrai par endroit, totalement faux dans d’autres.

Encore une fois, il n’y a pas de reprise en Espagne.

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

Please complete the required fields.