Selon cette dépêche de l’agence de presse Reuters, « la dette des ménages et des entreprises a nettement progressé au quatrième trimestre en France pour atteindre l’équivalent de 128,2 % du produit intérieur brut (PIB), soit 2,1 points de plus qu’au troisième trimestre et 3,5 points de plus que fin 2016.

Celle des seules sociétés non financières s’élevait à 71,3 % du PIB, en hausse de 1,6 point sur le trimestre et de 2,5 points sur un an.

Enfin, la « progression de la dette des ménages a été un peu moins forte, progressant de 0,5 point (+1,0 point sur un an) à 56,9 % du PIB ».

Selon la Banque de France qui a publié l’ensemble de ces données, « l’encours de la dette des acteurs économiques privés français s’élevait à 2 849,8 milliards d’euros fin 2016, dont 1 265,4 milliards pour les ménages et 1 584,4 milliards pour les entreprises non financières.

La dette publique de la France s’inscrivait elle à 2 147,2 milliards d’euros à la fin de l’an passé, soit l’équivalent de 96,0 % du PIB ».

Si vous regardez bien, la France est endettée à plus de 200 % de son PIB, largement plus en fait.

Si vous regardez encore mieux, vous verrez que la totalité de notre système repose sur un immense tas de dettes.

Si vous regardez toujours attentivement, vous serez obligés d’admettre que votre épargne n’existe plus, votre épargne est en fait de la dette. Elle est l’autre face d’une même médaille.

Votre argent n’existe plus… Volatilisé. On vous dit juste qu’il est sur un compte, et comme vous êtes gentils et polis, vous avez l’obligeance d’y croire.

Hahahahahahahahahahaha, nous sommes en route vers une ruine généralisée.

Charles SANNAT

Source Banque de France via Les Échos ici

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