On va encore m’accuser de vouloir « vendre » de l’or !! Sachez que je ne vends plus d’or, bien que je vous invite à en acheter et ce avec constance depuis des années maintenant et je ne m’en veux pas que de vous soumettre cette idée alternative pour protéger vos patrimoines !!

Comprenez-moi bien : j’étais banquier et en 2011 les choses n’étaient plus tenables en termes d’éthiques entre mes convictions et ce que je devais vendre pour mon employeur de l’époque, à savoir des produits financiers sans avenir et sans sens.

Bref, si je vous invite à réfléchir sur l’or ce n’est pas pour en faire du commerce mais parce que j’y crois… Et donc accessoirement j’ai un partenaire, la société Pièces d’or, dont le fonctionnement me semble le meilleur puisque la Brink’s agit en tiers de confiance et que personne de chez Pièces d’or n’a accès à l’or des clients !

Pour le reste et les fondamentaux, eh bien voilà qu’Alan Greenspan, l’ancien « maestro » de la FED et des marchés, se souvient que l’or pourrait s’avérer bien utile dans la situation actuelle – et je peux vous assurer que lui non plus ne veut pas vous vendre d’or…

Préparez-vous ! Et ceux qui n’ont pas assez pour acheter de l’or peuvent acheter des boîtes de conserve ainsi que des outils précieux en cas de problèmes et peuvent aussi travailler leurs compétences et leur employabilité.

Charles SANNAT

lingot et pièces d'or

Ce « bon vieux Greenspan » est comme le bon vin : il se bonifie avec le temps. Après avoir oublié les vertus du métal jaune durant son règne à la tête de la FED, la mémoire lui revient avec l’âge. À de nombreuses reprises, il a souligné l’importance du rôle de l’or dans un système monétaire et financier sain. Désormais, il a enclenché la vitesse supérieure en appelant au retour du standard or d’avant 1913 ! Article de Zero Hedge, publié le 27 juin 2016 :

« Vendredi après-midi, après le résultat stupéfiant du référendum britannique, Alan Greenspan a médusé les journalistes qui l’interrogeaient lorsqu’il a déclaré que la situation n’avait jamais été aussi mauvaise de son vivant.

« Il s’agit de la pire période dont je me souviens depuis que je suis dans la fonction publique. Nous n’avons rien connu de tel, même la crise de 1987, lorsque le Dow a connu cette chute record de 23 %. Je pensais que c’était le pire des problèmes potentiels. Il y a désormais un effet corrosif qui ne disparaîtra pas. J’aimerais pouvoir dire quelque chose de positif. »

Bizarrement, il ne faisait pas référence au départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais aux problèmes économiques américains. Et aujourd’hui, Greenspan était l’invité de Bloomberg Surveillance. Durant une longue interview de 30 minutes, on lui a demandé son avis sur les conséquences du référendum britannique. D’après Greenspan, David Cameron a mal calculé son coup pour ainsi commettre une « énorme erreur » en tenant ce référendum. Il a ensuite pointé les risques de sécession de l’Écosse et de l’Irlande du Nord.  (…)

Greenspan a ensuite critiqué la fausse reprise que l’on essaie de nous vendre, avertissant que le problème fondamental réside dans le fait que la croissance de la productivité ne progresse plus. (…)

Évidemment, Greenspan ne parle pas de son propre rôle dans les créations de ces cycles artificiels d’expansion et de récession qui ont généré des bulles toujours plus dangereuses qui font peser le risque de l’hyperinflation, qui pourrait être déclenché par les hélicoptères monétaires et autres interventions. À ce titre, l’économiste de 90 ans, lorsqu’il cherche des solutions, regarde plutôt en arrière et non en avant. Sa recommandation est simple, le standard or :

« Si nous réadoptions le standard or en adhérant à sa structure telle qu’elle existait avant 1913, ce serait viable. Rappelez-vous que la période 1870 à 1913 fut l’une des périodes les plus agressives, économiquement parlant, que nous avons connu aux États-Unis. Et ce fut l’âge d’or du standard or. On m’étiquette comme un « gold bug » et on se moque de moi, mais pourquoi les banques centrales possèdent aujourd’hui de l’or ? »

Oui, pourquoi ? Nous avons souvent posé cette question rhétorique.

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