« D’après des données publiées vendredi par la Banque de France, le montant des crédits immobiliers attribués en 2016 a atteint un niveau record, à hauteur de 251 milliards d’euros, soutenu par une portion importante de renégociations de prêts. »

Évidemment, la raison logique de cet engouement est à chercher du côté des taux historiquement bas et de l’absence de rendement sur les placements financiers. Du coup, l’immobilier, même avec des rendements faibles, présente un intérêt réel, surtout qu’il s’agit d’un actif tangible.

Enfin, il ne faut pas non plus oublier que les renégociations ont représenté 45 % de ces crédits en 2016, en hausse par rapport à 2015 (près de 40 %) ! Une très grosse partie de ces nouveaux prêts sont donc des conversions de prêts anciens à des taux plus élevés.

Cela veut dire que les banques détruisent des profits et du PNB et que donc leurs marges vont encore baisser un peu.

Cela veut dire aussi qu’avec les taux bas, si vous traînez un vieux prêt, vous avez intérêt à vous précipiter voir votre banquier pour avoir mieux, beaucoup mieux.

Si vous êtes à taux variable, réfléchissez au fait de passer en taux fixe. Vous pourriez vous bénir d’un tel choix en cas de remontée forte des taux.

Charles SANNAT

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