Voici un article du Revenu concernant la montée des taux aux États-Unis. À mon sens, le plus important c’est que ce n’est qu’une histoire de « com' ». Soit la FED donne la monnaie, soit l’État fédéral via le déficit budgétaire. Au bout de 3 ans, on change d’acteurs, mais l’idée de base reste la même : on inonde l’économie de monnaie, sinon elle s’effondre. Peu importe qui la donne et sous quelle forme.

Déficit budgétaire ou impression monétaire.

Au bout du compte, c’est bien de la monnaie qui sera imprimée par les banques centrales.

Tout n’est qu’enfumage, bidouillage et communication.

Charles SANNAT

Le 14 décembre, la FED devrait remonter son taux directeur à trois quarts de point. Contrairement à l’an dernier où la hausse fut sans lendemain, ce devrait être le début d’une série. Les conditions, inflation (1,7 vs 0,1 %), chômage (sous-employés, 9,3 vs 9,9 %) et perspectives de croissance (ISM, 53,2 vs 48,4) ont profondément changé.

Entre la remontée de l’inflation et la baisse du taux de chômage, notre propre simulation des fonds fédéraux est ainsi passée de 0 à 2 % avec une nette accélération depuis septembre. La perspective de l’élection présidentielle du 8 novembre suffit à expliquer que la FED ait laissé passer les deux derniers tours, d’autant que la faible indexation de l’économie peut aussi justifier que la FED soit « behind » la précédente courbe. Mais « Phillips » et Trump sont des inconnues.

Treasuries et fonction de réaction de la FED plaident pour plusieurs hausses de taux

La violente remontée des taux longs qui a salué l’élection de Trump et ses projets budgétaires mais qui a accompagné aussi l’accélération de la croissance – la pente de la courbe des taux est étroitement corrélée à l’ISM manufacturier – signale que les Treasuries parient sur au moins trois relèvements de 0,25 point. À 2,41 % et compte tenu d’une prime de liquidité historique de 100 points de base, les T-notes tablent sur 90 points de hausse par rapport au demi-point actuel.

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