La Chine n’a fait son entrée dans l’OMC qu’en 2003 ! L’ADSL lui-même, si nous l’avons tous oublié et que nous pensons que cela « a toujours existé », n’a commencé à être déployé qu’en 2005. Nous sommes 11 ans plus tard, et en 11 années, la Chine s’est développée considérablement.

La Chine est même désormais totalement réveillée, et si nous achetons quantité de « chinoiseries » très bas de gamme, la Chine c’est aussi des technologies de pointe et un pays capable certes de produire le pire… mais aussi le meilleur, comme le montre ce supercalculateur chinois qui est le plus puissant du monde. Et il ne faut pas oublier le programme spatial chinois, les programmes aéronautiques ou encore, et cela concerne directement les gens, les iPhone et autres tablettes produites aussi en Chine.

Si nous pensions conserver toujours de la « R&D » et une avance technologique, les Chinois ont largement démontré le contraire et que c’était impossible de raisonner de cette manière (à nous le haut de gamme et à eux les tee-shirts).

C’est pour cette raison que dans moins de 5 ans, les Allemands (enfin l’industrie allemande) commenceront à trouver nettement moins drôle le libre-échange avec les Chinois.

Charles SANNAT

BEIJING, 21 juin (Xinhua) — Un superordinateur chinois doté d’un nouveau système entièrement construit avec des processeurs conçus et fabriqués en Chine a été désigné lundi comme étant le système le plus puissant au monde dans la 47e édition du classement des 500 superordinateurs les plus puissants au monde (TOP500).

C’est la première fois qu’un superordinateur entièrement équipé de processeurs chinois remporte la place de superordinateur le plus puissant au monde.

Le Sunway TaihuLight a une puissance de calcul de 93 pétaflops, ce qui signifie qu’il peut effectuer 93 millions de milliards d’opérations par seconde. C’est presque trois fois la capacité du Tianhe-2 (33,86 pétaflops), un superordinateur chinois utilisant des processeurs Intel qui occupait la première place des six derniers classements des 500 superordinateurs les plus puissants au monde.

Développé par le Centre national de recherche chinois en ingénierie et technologie informatique parallèle, ce nouveau système se trouve au Centre national des superordinateurs à Wuxi, dans la province du Jiangsu (est).

C’est également la première fois que la Chine arrive en tête du classement en nombre de superordinateurs classés, avec 167 superordinateurs contre 165 pour les États-Unis.

« C’est une tendance chinoise », a estimé Jack Dongarra, professeur à l’Université du Tennessee et éditeur du classement TOP500. « La Chine n’avait aucun système classé en 2001, alors qu’aujourd’hui, le nombre de superordinateurs chinois classés dépasse celui des États-Unis. Aucun autre pays n’a connu une croissance aussi rapide ».

« Les superordinateurs sont plus importants que jamais », a-t-il indiqué, car ils sont utiles à de nombreuses industries, telles que « l’énergie, la pharmaceutique, l’aviation, l’automobile et les divertissements ».

Le fait que la Chine arrive pour la première fois en tête du classement en nombre de superordinateurs classés démontre que « le gouvernement chinois attache ces dernières années une grande importance à l’informatique et accroît ses investissements », a estimé Chen Zizhong, expert en superordinateurs à l’Université de Californie à Riverside (UCR).

Ce classement prouve en quelque sorte la capacité de calcul de la Chine, mais cela ne signifie pas que la Chine peut rivaliser avec les États-Unis en matière de supercalcul.

« Afin de renforcer la compétitivité de la Chine en matière de superordinateurs, la Chine doit renforcer le développement des logiciels et des applications et former davantage de talents », a indiqué M. Chen.

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