Voilà notre camarade Mélenchon qui n’aime pas les banques devenu client pour 8 millions d’euros de crédit… Bon, doit-on accuser Mélenchon de pactiser avec le diable financier ? Sans doute pas, parce qu’en réalité ces prêts sont plus des avances sur résultats en attendant les subventions liées aux suffrages obtenus et qu’il faut bien financer les campagnes électorales.

Que ce soit dans le cas de Macron, Le Pen ou encore Mélenchon – d’ailleurs les budgets sont sensiblement les mêmes pour le moment, et nous restons bien loin de l’outrance américaine sur le sujet.

Plus surprenant, le ralliement de Mélenchon devenu soutien « financier » de la Marine en disant aux banques de financer les FN.

Je ne peux m’empêcher d’y voir des arrière-pensées politiques pas forcément très saines qui consistent évidemment à faire monter à tout prix le FN pour l’affronter au second tour et être élu dans le cadre d’un « front républicain » bien-pensant.

Tout ceci ne reste que de la basse politique, et ces derniers temps ces petites manœuvres fonctionnent de moins en moins tant les peuples sont excédés !

Charles SANNAT

Extraits de l’article du Point !

« Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a annoncé lundi avoir obtenu un prêt bancaire de huit millions d’euros pour financer sa campagne, en plus du million d’euros reçu via des dons.
« Tout va bien, je suis flambant de santé : la preuve, on me prête 8 millions que je n’ai pas », a-t-il déclaré au micro de BFMTV/RMC. Son entourage a précisé à l’AFP que cette somme était répartie en emprunts auprès de « deux banques coopératives », sans donner leur nom. »

M. Mélenchon a précisé que le mouvement La France insoumise, créé autour de sa campagne, avait réuni par ailleurs « un million d’euros, comme ça par petits dons ». « C’est moins que M. Macron, mes copains sont moins fortunés », a-t-il ironisé.

Interrogé sur les difficultés du Front national pour emprunter de l’argent auprès d’un établissement bancaire français, le candidat a estimé cette situation « injuste ».
« Oui c’est injuste parce que ou bien le Front national est interdit comme un parti dangereux pour la démocratie, ou bien c’est un parti qui a des élus (…) comme les autres, et, dans ce cas, il n’y a pas de raison pour un banquier de faire de l’ostracisme », a expliqué M. Mélenchon.

« Alors je ne plaide pas pour qu’ils aient de l’argent mais je suis d’accord pour leur en donner et dire au banquier : « Alors que d’habitude vous n’avez pas de morale, ne faites pas semblant d’en avoir cette fois-ci », a-t-il ajouté.

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