Grèce, Chypre, Italie, Portugal, Allemagne, partout le système bancaire européen vacille, et la situation est grave pour que le Qatar soit appelé à l’aide. Cela en dit d’ailleurs très long sur les relations économico-géopolitiques actuelles car le Qatar sait qu’il fait sans doute une mauvaise affaire financière, mais les contreparties seront ailleurs, sur des investissements plus rentables et plus intéressants.
La Deutsche Bank est un monstre bancaire allemand pourtant moins gros que la BNP chez nous. Si la Deutsche Bank s’effondre, c’est tout le système allemand qui s’effondrera ou presque et les menaces sur le secteur bancaire sont partout.
C’est la raison pour laquelle je consacrerai le numéro de juillet de ma lettre STRATÉGIES (parution à la toute fin du mois) à l’étude des banques les plus solides pour vous aider à faire le meilleur choix. Celles et ceux qui veulent savoir où placer leur argent peuvent s’abonner à ma lettre STRATÉGIES et recevront à la fin du mois mon dossier consacré au choix des banques les plus solides et les plus résilientes dans le contexte actuel. Pour vous abonner à STRATÉGIES, c’est ici.
Charles SANNAT

La première banque privée allemande Deutsche Bank AG a cédé 10 % de ses parts à la famille princière qatarie al-Thani.

En 2014, les princes qataris ont acheté 6,1 % de la Deutsche Bank via les groupes d’investissement Paramount Services Holdings et Supreme Universal Holdings. En 2015, les deux groupes possédaient déjà près de 5 % des parts dans la banque chacun.

Selon le Wall Street Journal, la banque allemande « a dû céder » aux pressions insistantes des investisseurs qataris. Dans le même temps, c’est à la demande de la famille al-Thani que Stefan Simon a été nommé au conseil de surveillance de la Deutsche Bank, indique le WSJ. Au cours des douze derniers mois, le cours de l’action de la Deutsche Bank a dégringolé de près de 50 %, ayant atteint le minimum historique début juillet 2016.

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