Pendant des années, on vous a vanté et « vendu » la croissance économique grâce aux BRICS – BRICS étant l’acronyme pour désigner le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et Afrique du Sud.

Comme vous le savez désormais, la Chine ce n’est pas terrible.

L’Inde ce n’est pas fameux.

Et la Russie, nous avons fait en sorte d’étouffer son économie avec des sanctions…

Il aurait pu rester le Brésil, mais manque de bol… ce n’est pas mirobolant et la crise va se poursuivre.

Aux USA, on révise la croissance chaque mois un peu plus à la baisse, quant à l’Europe, c’est mollasson de chez mollasson…

À votre avis, d’où viendra la croissance mondiale ?

Charles SANNAT

RIO DE JANEIRO, 31 octobre (Xinhua) — Le Brésil ne pourra pas surmonter sa crise économique en 2017, selon une étude publiée lundi par la Fondation Getulio Vargas (FGV), un célèbre think tank de politique publique.

Selon cette étude sur les perspectives de 2017, le PIB brésilien se contractera de 3,4 % cette année, et débutera l’année 2017 avec une baisse de 0,5 %.

« Il me paraît difficile d’imaginer une reprise aussi rapide après la récession », a indiqué l’économiste Silvia Matos, qui a présenté l’étude.

Selon elle, le Brésil est plus susceptible de traverser « une longue récession profonde, similaire à celle des années 1980 ».

Mme Matos a indiqué que la Banque centrale du Brésil restait prudente, car il faut encore mesurer l’ampleur de la déflation du pays en ces temps de transition économique.

Elle a ajouté que les politiques fiscales étaient une source majeure de préoccupation, soulignant l’importance des réformes. Elle a en outre indiqué aux investisseurs que les règles dans ce domaine étaient stables, et que le prochain gouvernement fédéral, qui prendra le pouvoir en 2019, conserverait le même modèle économique.

Mme Matos a en outre estimé que le Brésil aurait besoin non seulement d’une plus forte croissance industrielle, mais aussi d’un secteur tertiaire plus solide.

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