Gibraltar

Avec cette histoire de Brexit et la pression mise par les europathes qui se refusent à tout prix à voir un précédent de sortie de l’Union se produire, nous allons avoir droit aux idées les plus folles et l’Europe n’hésitera pas à jouer l’explosion des nations en appuyant sur les régionalismes locaux.

N’oubliez jamais la façon dont se bâtissent tous les Empires, à savoir sur les ruines des identités locales fortes. Ce fut également le cas des États dits nations dont la France fait partie et qui ne doit son unité qu’à l’annihilation des identités, langues et autres potentats ou baronnies régionales.

L’Europe ne procède pas d’une façon différente et ne fait pas preuve d’originalité en la matière.

Il y a une différence tout de même et elle fera toute la différence : la France, ou ce qui allait devenir la France à savoir le Roi, possédait une armée, pas toujours assez puissante mais elle pouvait parfois imposer sa volonté par les armes. Ce n’est pas encore le cas de l’Europe, et il incombe à chaque citoyen de  veiller à ce que jamais l’Europe ne soit dotée d’un corps militaire, car si l’idée de défense commune peut sembler belle, c’est exactement l’inverse et une Europe armée sera une Europe qui se retournera contre les peuples.

Une armée européenne sera en réalité une milice aux ordres d’une petite caste privée d’ultrapuissants pas vraiment démocrates.

Toute avancée dans le concept « d’Europe de la Défense » doit vous faire frémir.

Charles SANNAT

Gibraltar a entamé des négociations avec l’Écosse pour élaborer un plan d’action commun qui permettrait à ces composantes du Royaume-Uni de rester dans l’UE.

Selon le ministre en chef de Gibraltar Fabian Picardo, il a discuté de cette question avec la première ministre écossaise Nicola Sturgeon. Selon lui, ils ont discuté de différentes options. Il est également possible que l’Irlande du Nord, dont les habitants ont aussi voté contre le Brexit, se joigne aux négociations.

« Je peux imaginer une situation dans laquelle certaines parties du Royaume-Uni sortiront de l’UE, tandis que les autres y resteront », a indiqué M.Picardo.

Selon lui, dans ce cas, les territoires voulant rester dans l’Union européenne ne devront pas présenter une nouvelle demande d’adhésion à l’Union.

Lors du référendum le 23 juin dernier, 51,9 % des Britanniques ont voté pour la sortie de l’Union européenne, alors que 48,9 % se sont prononcés contre, dont 95 % des habitants de Gibraltar et 62 % des Écossais qui ont voté pour le maintien dans l’UE. Les Nord-Irlandais ont fait de même.

Ainsi, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a appelé sans équivoque le parlement écossais à voter contre le Brexit en soulignant que l’Écosse avait voté pour rester dans l’UE. Elle a évoqué la possibilité pour l’Écosse d’opposer son véto aux résultats du référendum sur le Brexit. En outre, les Écossais n’excluent pas la possibilité de tenir un nouveau référendum d’indépendance. À Gibraltar, la grande majorité de la population ne veut pas se retirer du Royaume-Uni. Toutefois, selon M.Picardo, le fait que Gibraltar a un statut de territoire d’outre-mer britannique ne doit pas signifier son refus de faire partie de l’UE.

En 1967 et en 2002, il y a eu deux référendums à Gibraltar, lors desquels la majorité de la population a rejeté la proposition de se joindre à l’Espagne qui avait des revendications territoriales historiques. Juste après l’annonce des résultats du référendum britannique, le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia-Margallo a proposé le 24 juin une souveraineté partagée entre l’Espagne et le Royaume-Uni pour lui conserver l’accès à l’UE.

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