Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Comme vous le savez, je suis un grand pourfendeur de l’Europe. Pas de l’idée européenne qui consiste à croire évidemment que les pays d’Europe continentale ont un avenir et un destin commun – et jusqu’à l’Oural d’ailleurs car il serait fort dommage d’oublier la Russie.

Je suis pourfendeur de la mécanique que tous collectivement nous avons laissé se créer. Une mécanique absurde, froide, une technocratie européenne hallucinante, sans aucun contrôle des peuples, peu ou pas représentative, passant des lois s’appliquant à plus de 400 millions de personnes et soumises aux lobbies et à une corruption massive.

Cette Europe-là est la négation même de l’idée de liberté, de représentativité et de démocratie.

Une corruption massive

Bruxelles est devenue le repaire de dizaine de milliers de lobbyistes chargés d’influencer en fonction des intérêts qu’ils défendent les décisions de la Commission européenne, puisque je vous rappelle que le Parlement européen n’a strictement aucun pouvoir. Nous avons donc quelques gus désignés plus ou moins d’office qui prennent les décisions pour tous les Européens.

Cela portait le nom de Politburo dans l’ex-URSS, et pour rentrer au Politburo, il fallait tout de même une forme de vote…

Alors que Barroso, l’ancien patron de l’Europe, est allé travailler pour Goldman Sachs – ce que de nombreux hauts gradés européens ont fait avant lui et feront vraisemblablement après lui –, c’est l’ex-commissaire à la Concurrence Neelie Kroes qui, selon des médias, a été pendant son mandat bruxellois directrice d’une société offshore aux Bahamas…

Et comme chacun sait, aux Bahamas, il n’y a que des choses claires, aucune évasion fiscale, et uniquement des activités dûment déclarées.

Voilà où en est votre Europe ! Notre Europe, et c’est la raison pour laquelle il ne faut pas se résigner à supporter cela, car sinon, nous irons vers encore plus de corruption jusqu’à ce que les décisions prises nous rendent notre quotidien invivable.

Que serait la France sans l’Europe ? 

J’entends cette question qui revient en boucle dans la bouche de tous les pétochards ! La France est un pays millénaire, qui a vécu bien plus longtemps sans l’Europe (voire contre l’Europe) et a globalement bien vécu en sachant rayonner. D’ailleurs, plus nous avons d’Europe, plus nous nous enfonçons… Mais c’est le syndrome de Stockholm, les gens ont juste peur de l’inconnu.

Pas les Britanniques, remarquez, qui viennent de montrer que l’on pouvait en sortir sans que la planète ne dévie de son axe.

Pas les Suisses, qui n’y sont jamais rentrés et qui disposent tout de même de l’électricité et de quelques commodités modernes…

Bref, si l’Europe c’est 28 pays qui ne sont plus d’accord sur quoi que ce soit, le monde, lui, c’est 200 nations pour la très grande majorité totalement indépendantes !! On vit bien en Australie, en Malaisie, et dans bien d’autres contrées.

Cet argument de la place de la France n’a donc aucune portée et c’est de l’indigence intellectuelle que d’y croire. La « place » de la France c’est tout juste un concept et rien de plus qu’un mot.

On en a d’ailleurs un peu rien à faire de notre « place » si tout le monde mange, si tout le monde a un travail, si les gens vivent bien, je peux vous assurer que notre « place » suivra !!

L’Europe n’est plus la solution mais le problème !

L’Europe est devenue le problème car l’Europe est une institution corrompue et vendue au totalitarisme marchand.

Les décisions prises ne le sont pas dans l’intérêt de la « place » de l’Europe, ou de ses peuples, mais uniquement pour le bien de quelques grandes multinationales.

Le pouvoir législatif européen, à coup de virements personnels, de chantages, de stages ou postes donnés aux enfants d’un tel ou un tel et autres petits à-côtés, a été confisqué des mains du peuple pour servir les intérêts d’une infime minorité. Les lois deviennent une « violence » légitime à l’égard des peuples et des plus petits.

Il n’arrivera rien au Barroso ou à la Neelie. On en parlera au mieux quelques jours avant de noyer tout cela dans le vacarme incessant des « fausses » infos, et on focalisera votre esprit sur le dernier divorce d’Angelina et de Brad… (ma femme m’en a parlé, elle revient de chez le coiffeur).

Si nous souhaitons reprendre les rênes de notre avenir, nous devons reprendre notre souveraineté. Pour reprendre notre souveraineté, nous devons quitter l’Europe. Sans peur et sans regret.

Si nous attendons, c’est l’Europe qui nous quittera et qui explosera. Alors nous devrons reprendre notre souveraineté dans un moment de grande crise. Les choses seront plus que complexes. Mieux vaudrait le faire avant. Pourtant, nous ne ferons rien. Nous aurons donc le chaos.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

 « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.