C’est un nouveau coup dur pour le transport maritime qui souffre déjà beaucoup car les routes maritime Asie-Europe sont en volume et en valeur les plus importantes, aussi d’ailleurs en termes de capacités.

Or, il est évident que le développement du transport ferroviaire Chine-Europe va considérablement diminuer la demande en fret maritime.

Mais cette stratégie permet de contourner la puissance navale américaine et de ne plus être dépendant d’un « blocus » éventuel mené par les USA.

Charles SANNAT

BEIJING, 18 octobre (Xinhua) — Il y aura un système sûr, pratique et efficace de trains de marchandises reliant directement la Chine à l’Europe d’ici 2020, a prévu la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).

Environ 5 000 trains de marchandises rouleront entre la Chine et l’Europe chaque année d’ici 2020, selon un plan de développement publié par la CNDR.

En tant que partie importante de l’initiative « la Ceinture et la Route », les trains directs de marchandises desserviront davantage de villes en Chine et en Europe.

La demande en transport ferroviaire de marchandises reliant la Chine à l’Europe a bondi ces dernières années, car il représente une alternative au transport maritime plus lent et plus risqué et au transport aérien plus coûteux.

Selon le plan de développement, le système de trains de marchandises sera composé de trois routes : la route orientale, la route centrale et la route occidentale. Les routes relieront non seulement la Chine à l’Europe, mais aussi à l’Asie de l’Est et à l’Asie du Sud-Est.

Quelque 43 centres de transport seront mis en place le long des trois itinéraires et 43 lignes ferroviaires seront créées, selon le plan.

Fin juin, on comptait 1 881 trains de marchandises en service reliant la Chine à l’Europe, assurant des importations et des exportations pour une valeur de 17 milliards de dollars.

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