C’est toujours la même histoire d’un pays, la Grèce, en coma économique dépassé, qui demande un véritable allègement de sa dette et que ses créanciers lui refusent. Désormais, tous les trois mois, les plans se succèdent avec un seul objectif : juste maintenir le patient vivant… Rien de plus, et gagner un peu de temps en ne faisant rien de structurant pour l’avenir.

À chaque fois, les mêmes communiqués de victoire.

« Cela ressemble à une bonne nouvelle, pour la Grèce comme pour l’Europe. Les ministres des Finances de la zone euro ont accepté une série de mesures pour alléger le fardeau de la dette grecque, dont les 323 milliards d’euros pèsent 180 % du PIB. Elles auront « un impact très important sur les années et les décennies à venir », assure le commissaire européen Pierre Moscovici. On est pourtant loin d’un accord qui rendrait la dette soutenable. Pire encore, il ne fait que retarder les véritables décisions. Explications.

Des mesures assez superficielles

Pour les créanciers européens, pas question de toucher à la valeur nominale de la dette. La maturité des prêts du second plan d’aide passe donc de 28 à 32 ans et demi. Cela évite des remboursements trop importants dans les années 2030 et 2040, a expliqué Klaus Regling, le directeur général du mécanisme européen de stabilité (MES), qui supervise les prêts de la zone euro à la Grèce. »

Je vous passe la mesure phare de ce plan dans laquelle, je cite, « les créanciers renoncent enfin pour l’année 2017 à 200 millions d’euros que devait rapporter une hausse des taux sur une partie du second programme d’aide »…

200 millions non pas de cadeau, non pas d’aide, mais qui ne seront juste pas facturés en plus.

Pas de quoi se réjouir donc mais plutôt de quoi prévoir un nouveau plan d’ici 3 mois !

Charles SANNAT

Source ici

Please complete the required fields.