Le Brexit, la fin du monde pour les Anglais ? Non, certainement pas, et surtout le retour à leur souveraineté pleine et entière. Résultat ? Un choc économique réél mais pourtant parfaitement supportable pour le moment. Non la Terre n’a pas stoppé sa rotation sur Londres.

D’ailleurs, la Bourse de Londres a atteint un nouveau sommet historique en séance mardi, dopée par la chute de la livre britannique qui reflète les craintes d’un « Brexit dur » mais accroît les revenus des multinationales britanniques à l’étranger… C’est ce que l’on appelle « l’effet de change ». Du coup, la dévaluation de la monnaie anglaise entraîne une réévaluation inversement proportionnelle des cours de bourse.

À noter d’ailleurs ce commentaire de l’AFP dans sa dépêche : « La hausse du marché intervient également alors que pour l’heure, l’économie britannique fait preuve d’une grande résistance, profitant notamment des mesures de soutien dévoilées début août par la Banque d’Angleterre (BoE) afin d’amortir le choc lié au vote pour le Brexit. »

Les Anglais sont en train de montrer la voie que tous les pays européens finiront à leur tour par emprunter car il n’y aura aucune demi-mesure possible. C’est soit beaucoup plus d’Europe, soit beaucoup moins d’Europe. Les Anglais savent très bien que le plus d’Europe n’est pas envisageable, ce sera donc moins.

Autant prendre le changement par la main, plutôt qu’attendre qu’il vous prenne par le cou comme le disait si bien… Winston Churchill.

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama ici

Please complete the required fields.