Nos camarades d’Airbus attirent mon attention depuis longtemps sur les changements qu’ils perçoivent et qui ne sentent pas bon, notamment sur l’absence de projet et la réduction de cadence. C’est toute la filière qui sera touchée car cela va impacter également les motoristes comme Safran par exemple.

Si je ne suis pas trop inquiet pour nos impertinents d’Airbus qui ont la tête bien faite et sauront certainement rebondir avec grand succès si cela était nécessaire, c’est néanmoins une grande période d’incertitude qui va s’ouvrir pour des milliers de personnes et de familles.

C’est également un futur problème pour notre balance commerciale qui reste encore sous contrôle uniquement grâce à des exportations d’avions. Si nous ne vendons plus d’avions, la France apparaîtra sous son véritable jour industriel, à savoir totalement nue.

Charles SANNAT

« Le patron d’Airbus Group, Tom Enders, a refusé lundi d’exclure des réductions d’effectifs, en réponse à des informations du Financial Times sur la possibilité d’un plan de restructurations de l’avionneur européen. « Vous n’excluez jamais rien quand vous parlez d’efficacité et de synergie mais nous sommes en train de réfléchir à tout cela, de réfléchir aux moyens de réduire les coûts de nos structures et d’être plus efficace », a déclaré à l’AFP le PDG allemand, questionné sur la possibilité de suppressions d’emplois.

Selon le Financial Times de lundi, l’avionneur prépare un plan de réduction des coûts, qui pourrait inclure des suppressions d’emplois, afin de limiter les effets des problèmes de production de l’A380 et de l’A400M. Le plan vise notamment à supprimer certains postes en doublon dans la division aviation civile de l’entreprise, qui représente 70 % de ses revenus, précise le quotidien. »

 

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